Les agents IA du Web3 ont toujours eu un problème fondamental : en clair, c’est une véritable « boîte noire ».

On pense qu’ils fonctionnent sur la blockchain, mais en réalité, toute la logique centrale tourne sur des serveurs Web2. Comment l’IA prend-elle ses décisions ? Pourquoi initie-t-elle soudainement cette transaction ? Quelles étapes de raisonnement ont eu lieu entre-temps ? Les développeurs n’y voient rien, les utilisateurs sont encore plus perdus, et même la blockchain elle-même ne peut pas vérifier ce que fait réellement cet agent.

Talus Labs a fait quelque chose de vraiment audacieux : ils ont doté les agents on-chain de la propriété de « vérifiabilité ». Pas une simple transparence de façade, mais une solution technique permettant réellement aux nœuds de la blockchain, aux développeurs et aux utilisateurs de retracer le chemin d’exécution de l’IA. Le processus d’inférence du modèle, les fondements des décisions, la logique de déclenchement des transactions, tout peut être vérifié et audité.

Cela revient à sortir l’agent IA de l’ombre du Web2 pour en faire un véritable citoyen de première classe sur la blockchain. Fini le « faites confiance à un back-end centralisé », désormais tout le code et le processus de raisonnement sont exposés, et si vous doutez, vous pouvez vérifier.

Ça paraît simple, mais parvenir à vérifier l’inférence IA on-chain sans sacrifier les performances, c’est un vrai défi technique. Si cette infrastructure de base parvient réellement à fonctionner, ce serait la pièce manquante essentielle pour tout le secteur de l’IA sur Web3.