Ces dernières semaines, un phénomène inhabituel s’est produit : une vague de portefeuilles dormants datant des tout débuts du Bitcoin — nous parlons ici de millésimes 2009-2010 — se sont soudainement réveillés. Des coins qui n’avaient pas bougé depuis plus de dix ans sont désormais transférés.

Qu’est-ce qui motive cela ? Une théorie gagne du terrain : l’anxiété liée à l’informatique quantique. Les signatures cryptographiques protégeant ces anciennes adresses pourraient être vulnérables aux attaques quantiques, contrairement aux formats de portefeuilles plus récents. Les détenteurs chercheraient-ils à déplacer leurs fonds avant que les ordinateurs quantiques ne deviennent une menace réelle ?

Ou s’agit-il simplement de mineurs de la vieille école qui encaissent enfin après quinze ans de patience ? Le timing semble néanmoins délibéré. Avec les récentes percées en informatique quantique faisant la une des médias, la corrélation est difficile à ignorer.

Qu’est-ce qui motive, selon vous, ces réactivations de portefeuilles de l’ère Satoshi ?