J'ai fait passer un capital de 2 000 à 36 millions en 8 ans.

Pendant cette période, j'ai connu des liquidations, des nuits blanches à surveiller les cours, des retraits de 50 % sur le compte... J'ai vécu toutes les galères possibles. J'ai commis assez d'erreurs pour écrire un livre, et les leçons apprises m'auraient permis d’acheter une voiture de luxe. Mais au final, j’ai fini par établir six règles d’or pour survivre.

Chacune a été payée au prix fort, avec mon propre argent.

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**Comprendre les volumes est 10 000 fois plus important que de scruter les chandeliers**

Beaucoup se focalisent sur les chandeliers et leurs figures, en négligeant le volume, qui est pourtant l’indicateur le plus honnête. Le prix peut mentir, les émotions peuvent tromper, mais le volume ne trahit jamais.

Par exemple, lors d’une consolidation en haut de cycle, tout le monde se demande si ça va monter ou descendre. Mais la réponse est dans les volumes : s’il y a du volume, c’est que les capitaux continuent de s’affronter, les jetons changent de mains ; l’absence de volume, c’est bien pire, ça veut dire que les gros sont déjà partis et qu’il ne reste qu’une poignée de petits porteurs qui s’amusent entre eux.

Autre exemple : un regain de volume sur un point bas. Un pic de volume sur une seule journée ne veut rien dire, ce n’est peut-être qu’un faux signal. Mais si le volume augmente doucement sur plusieurs jours, surtout après une longue période de stagnation, là il faut être attentif : c’est souvent le signe que les mains fortes accumulent petit à petit.

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**En cas de hausse ou de baisse brutale, ne vous précipitez pas**

J’ai vu trop de gens se ruiner à force de "poursuivre la hausse ou vendre dans la panique".

Quand le prix explose à la hausse, on croit que c’est le décollage, on saute dans le train... et le lendemain, ça s’effondre, on se retrouve coincé au sommet.
En réalité, après une forte hausse suivie d’un léger repli, c’est souvent que les gros acteurs accumulent. Le vrai signal de sommet, c’est une explosion de volume suivie d’une chute brutale : une grosse bougie rouge qui engloutit trois chandelles vertes.

L’inverse est aussi vrai.
Après un flash crash, le petit rebond laisse croire que "la baisse est finie", mais c’est souvent le dernier piège avant la vente massive. Après une chute violente, n’essayez pas de racheter trop vite ; attendez que le marché se stabilise.

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**Le plus dur n’est pas de lire le marché, mais de se contrôler soi-même**

À un certain niveau, tout le monde connaît l’analyse technique. Ce qui fait vraiment la différence, c’est la gestion des émotions.

Sans obsession, on peut patienter en restant hors du marché, au lieu de toujours penser "et si je rate une opportunité ?"
Sans avidité, on ose prendre ses bénéfices et sortir, au lieu de rêver à "une dernière hausse".
Sans peur, on a le courage d’entrer quand tout le monde panique, au lieu de vendre dans la terreur à cause du FUD.

Ces trois "sans" sont plus précieux que n’importe quel indicateur.

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**La patience est la qualité la plus rare sur ce marché**

Après 2 920 jours, j’en suis arrivé à une conclusion :
Ceux qui gagnent ne sont jamais les plus intelligents, mais les plus patients.

Beaucoup savent lire les tendances, mais rares sont ceux capables d’attendre et de n’agir que lorsque la certitude est là. La plupart ne perdent pas à cause de mauvais choix, mais parce qu’ils ne savent pas se retenir.

Les opportunités ne manquent jamais sur ce marché, tant que vous êtes encore là, elles finiront toujours par revenir. Mais si vous multipliez les essais ratés et les décisions émotionnelles, aucune opportunité ne résistera à l’usure.

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Il y a eu un monde entre mes débuts impulsifs et l’attitude posée d’aujourd’hui, fait de nombreux bilans et remises en question.

Ces six règles d’or, je les ai toutes payées au prix fort. Si elles peuvent vous éviter quelques pièges ou vous faire économiser quelques frais d’apprentissage, alors cet article aura servi à quelque chose.