L’effondrement du marché immobilier allemand frappe plus fort que ce que la plupart imaginent. Les fonds d’investissement liés à l’immobilier viennent de subir un choc brutal : les sorties de capitaux sur les dix premiers mois de 2025 ont déjà dépassé le total de l’année précédente. Ce n’est pas une simple correction — c’est un exode en bonne et due forme.

Qu’est-ce qui motive ce mouvement ? La crise immobilière qui couvait depuis des mois a fini par ébranler la confiance des investisseurs jusque dans ses fondements. Quand le capital fuit à cette vitesse une classe d’actifs entière, cela signale des problèmes structurels bien plus profonds. Il ne s’agit pas simplement d’un ou deux trimestres difficiles.

Les répercussions dépassent les frontières de l’Allemagne. L’immobilier a traditionnellement été considéré comme un placement stable, voire ennuyeux. Mais lorsqu’une des plus grandes économies d’Europe subit une fuite de capitaux aussi soutenue sur ses fonds immobiliers, cela soulève des questions sur les modèles d’évaluation, la sensibilité aux taux d’intérêt, et la possibilité que d’autres marchés suivent le mouvement.

Pour ceux qui surveillent les tendances macroéconomiques, ce chiffre mérite d’être retenu. Parfois, les changements les plus significatifs se produisent progressivement, puis soudainement.