Dernièrement, un cas fait le buzz dans le milieu : quelqu’un est parti avec 800 $ et a fini par atteindre 74 millions de dollars. Ça paraît invraisemblable, mais quand on analyse sa méthode, on se rend compte que ce n’est pas une question de chance.

Ce gars-là avait presque tout perdu sur son compte et m’a demandé s’il y avait encore un espoir. Je ne lui ai pas donné d’indicateurs techniques complexes, je lui ai simplement dit : « Trouver la bonne direction n’est pas un exploit, ce qui compte c’est la gestion du positionnement. »

Sa méthode s’est déroulée en trois phases :

**Première phase : tester en petite taille**
Il a pris 3 000 $ pour tester BOB. Sa logique était simple : s’il avait raison, il ne se précipitait pas pour renforcer sa position ; s’il avait tort, il ne risquait pas grand-chose. L’objectif à ce stade n’était pas de gagner beaucoup, mais d’apprendre à sentir le rythme du marché. Il a passé pas mal de temps sur cette étape, mais les résultats ultérieurs ont prouvé que ce n’était pas du temps perdu.

**Deuxième phase : faire rouler les profits**
Une fois qu’il a commencé à gagner, il a retiré 30 % de ses profits à chaque fois, laissant le reste pour réinvestir sur des tokens comme PIPPIN. Le capital a grossi progressivement comme une boule de neige, tout en gardant le risque sous contrôle. Cette stratégie du « manger la viande, laisser les os » lui a permis de rester maître de la situation malgré la volatilité.

**Troisième phase : gestion stricte du risque**
Lorsque son compte a dépassé les 5 000 $, il a au contraire resserré sa gestion. Il n’a plus cherché à faire des profits rapides, mais a fixé des stops de gain et de perte stricts, ne suivant que la tendance, sans jamais aller à contre-courant. Lors de la vague des 1 000 LUNC, c’est cette discipline qui lui a permis de conserver ses gains sans tout reperdre.

Passer de 800 $ à 74 millions $, le cœur du succès, c’est la rigueur dans la gestion des positions. Beaucoup perdent non pas parce qu’ils se trompent de direction, mais parce qu’ils gèrent mal leurs tailles de position et, une fois stressés, font n’importe quoi.

Ceux qui survivent vraiment sur le marché ne sont jamais les meilleurs prévisionnistes, mais ceux qui savent contrôler le risque et rester calmes. Plutôt que d’envier les captures d’écran des gains des autres, il vaut mieux d’abord mettre de l’ordre dans sa propre gestion de position.