Hier soir, je l'ai revue. Celle qui m'avait dit un jour : « Le moment le plus dangereux pour l'être humain, c'est lorsqu'il est à deux doigts de franchir la limite. » La première fois que je l'ai entendue prononcer cette phrase, c'était dans une petite pièce faiblement éclairée. Elle était très proche de moi, sa voix si basse qu'on aurait cru qu'elle allait révéler quelque chose d'inapproprié pour les enfants à la seconde suivante — mais au lieu de cela, elle m'a tendu un rapport d'accidents qu'elle avait caché pendant trois ans. Cette année-là, elle travaillait dans une entreprise de données à l’ajustement des modèles de gestion des risques.